La pratique de la dîme depuis ses origines à notre époque (partie 1)
- Equipe AVEC International
- 8 juin 2021
- 5 min de lecture
Aujourd’hui, dans cette émission, nous parlerons de la pratique de la dîme depuis ses origines à notre époque.
Notre Créateur est très généreux, nous donnant tout ce qu’il nous faut pour vivre sur cette belle planète. Il nous enseigne le principe de la dîme pour Le reconnaître.
Il nous enseigne le versement de la dîme – moyen altruiste de Le reconnaître.
Que signifie verser la dîme ?
Cela peut passer pour suranné, mais c'est la clé la plus fondamentale de toute stabilité économique ou financière, et cela nous garantit la bénédiction du Dieu tout puissant. En gros, c'est remettre à Dieu le dixième de ses revenus, pour L'honorer. Il est question de la dîme dans la Bible, et certaines promesses et d’amples bénédictions y sont attachées.
Par définition, La dîme ou dime ou décime (du latin : decima, « dixième ») est une contribution financière d'environ 10 %, versée en nature ou en espèces, à une institution civile ou religieuse. Cette taxe, connue depuis l'Antiquité et mentionnée dans la Bible, est en usage dans le judaïsme, le christianisme.
Concernant l'islam, il s'agit de la zakat correspondant à 2,5% de l'épargne à partir de 3918€ thésaurisés durant une année civile, pour soutenir les démunis et les serviteurs de Dieu. Son caractère obligatoire varie en fonction des cultures et des époques.
Pouvez-vous nous parler de La dîme dans l’histoire ?
Il y a des millénaires que ce principe est connu. La première personne mentionnée dans la Bible qui a versé la dîme, était Abraham – appelé le père des croyants dans le Nouveau Testament.
Plusieurs sortes de dîmes sont décrites dans le Deutéronome 14:2-29. Il y a par exemple la Teroumat hamaasser, prélevée sur les produits de la récolte en Terre d'Israël, c'est-à-dire la dîme de la dîme (un pour cent),
Dans le Livre de Malachie 3:8-12, la non-observance des dîmes est considérée comme un vol à l'encontre de Dieu, tandis que la fidélité aux dîmes favorise les bénédictions.
Dans le Nouveau Testament : La dîme est une coutume bien ancrée à l’époque de Jésus de Nazareth, et il n'existe donc pas de commandement sur ce sujet dans le Nouveau Testament. Plusieurs références à la dîme se trouvent dans l'Évangile selon Matthieu, l'Évangile de Luc et l'Épître aux Hébreux (7:1-12). Ce dernier passage renvoie à la dîme d’Abraham versée à Melchisédech.
Dans le catholicisme : lors du concile de Tours en 567, un décret pour la perception de la dîme a été promulgué. En 585, lors du second concile de Mâcon, un décret a été adopté pour l’excommunication de ceux qui ne paient pas la dîme pour l’Église. L’Église catholique n’impose plus la dîme dans le droit canonique
Dans le protestantisme : Martin Luther considère que la loi de la grâce exclut la loi de l'obligation de la dîme. Dans un sermon du 27 août 1525, il mentionne le passage de Paul dans l'Épître aux Galates 5:3 où il est dit que si j'accepte de vivre selon la Loi de Moïse, je suis obligé de pratiquer la Loi tout entière (Dt 28:58). Certaines dénominations protestantes voient la dîme comme un modèle de générosité non obligatoire.
Dans le christianisme évangélique : les positions sur la dîme varient selon les dénominations. Parfois, la dîme est obligatoire et le sujet occupe une grande partie de chaque culte. Des promesses de guérison divine et de prospérité sont garanties en échanges de certains montants de dons. La fidélité dans la dîme permettrait de s’éviter les malédictions de Dieu, les attaques du diable et la pauvreté. Pour certaines dénominations, la dîme est une invitation, sans obligation.
La dîme obligatoire est parfois associée à la théologie de la prospérité, sous l'influence des télévangélistes pentecôtistes et charismatiques. La foi chrétienne est considérée comme un moyen de s’enrichir financièrement et matériellement, par une « confession positive » et une contribution aux ministères chrétiens. Cette doctrine a été comparée à un business religieux. Les pasteurs qui adhérent à la théologie de la prospérité ont été critiqués par des journalistes pour leur style de vie luxueux
On nous dit que la dime est Ordonnée et pratiquée, est-ce vrai ?
Oui, il faut surtout savoir qu’ultérieurement, il est question – dans la Bible – d’un autre patriarche, Jacob, versant lui aussi sa dîme à Dieu (Genèse 28:22). Puis, avec la formation de la nation d’Israël, le peuple de Dieu reçoit l’ordre de verser à l’Éternel un dixième de ses revenus (Lévitique 27:30, Nombres 18:21). C’est ce système qui permit l’administration de la nation, tant au niveau sacerdotal que dans les questions judiciaires.
À la fin de l’Ancien Testament, un prophète de Dieu communiqua au peuple élu de durs reproches pour ne pas avoir respecté cette loi. Notez les paroles du prophète Malachie : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie 3:8-10).
On vole Dieu
« Vous me trompez ! », dit Dieu. Ce sont là des paroles dures, mais elles révèlent que la dîme appartient à Dieu, qui nous affermit, nous donne l’intelligence, et la vie. Ne pas verser à Dieu le dixième de nos revenus revient à Le voler.
Notez, en revanche, que l’obéissance à cette loi est génératrice de bénédiction. Dès que nous impliquons Dieu dans nos finances, Il devient notre partenaire et garant. Il nous bénit et assure notre stabilité économique et financière.
La dîme dans le Nouveau Testament
Dans le Nouveau Testament, le Christ – notre Sauveur – a mis l’accent sur le versement de la dîme, lorsqu’Il a déclaré : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses » (Matthieu 23:23).
L’apôtre Paul suivait le même enseignement lorsqu’il évoqua la nécessité, pour le ministère du Nouveau Testament, de vivre de l’Évangile : « Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile » (1 Corinthiens 9:13). La dîme de Dieu fournit donc des fonds pour la proclamation de l’Évangile et pour les besoins de ceux qui sont ministres de l’Évangile.
La dîme est donc une bénédiction divine. N’oublions pas le défi que notre Créateur nous lance : « Mettez-moi de la sorte à l’épreuve ! » (Malachie 3:10). En d’autres termes, essayez voir ; faites-en la preuve par l’expérience. Recevez la bénédiction issue du versement de la dîme. Faites de Dieu votre Partenaire, et stabilisez vos finances familiales.
Que Dieu vous bénisse

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